sans titre
komakino 27/04 à 12:56
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J’ai accroché mes lambeaux de rêves
Aux murs qui bordent mon cœur
Un à un sur des souvenirs funestes
Grisâtres pâles ils se désagrègent
Un morceau de peine
Que je trempe dans un peu d’eau de sel
Alors sur mes joues roule la tempête
Ton regard fossoyeur exhume mon chagrin
Du bleu lointain des nuits parfaites
Tu mens tu mens encore et encore
Dévorant les âmes
Comme un clown anthropophage
Brise ce personnage
Qui ne caressera jamais les cieux
Déboutonne ta cage
Et couvre moi de tes yeux
Ma brune tendre Mon homme fragile
Et nos mains se nouent
Comme un ruban subtil
Sur mes prières à genoux
Devant l’autel de mes désirs.

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