J'étais amoureux
Hamilton 30/09 à 00:37
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Bah oui, ça arrive.


Perdu de nouveau sur une terre oubliée,
Marchant solitaire, arpentant le sentier,
Entre calvaire et habitation désertée,
Sur la lande délaissée, vous la rencontrez.

Tout d’abord un mouvement dans les fourrés,
Attirera vos yeux, par le temps désabusé,
D’un pas plus mesuré, vous progresserez,
Tandis que méfiant, vous regarderez.

Puis le bruissement d’une branche écartée,
Arrêtera un temps votre inexorable avancée,
Le silence et le vent que vous aurez hélés,
Vous feront entendre que vous aviez rêvé.

C’est un léger parfum, d’ambre teinté,
Que, loin d’une rose, vous sentirez,
Fleur de ce présage que vous humerez,
Destiné à vous plaire, il vous fera respirer.

Vampucine apparaîtra, prédateur des marcheurs,
Adossée à un arbre, comme attendant son heure,
Maîtresse du chemin, sera votre passeur,
Panthère de demain, vous saignera sans heurt.

Verbe des dieux païens, culte de votre spleen,
Architecte assassine de votre indiscipline,
Madame Vampucine se fera votre médecine,
Pour un autre chemin vous rejoindrez l’arlequine.

Vous serez amenés, par quelque sorcellerie,
A lui offrir votre sang, ainsi que votre esprit,
Meurtrière de vos soucis, elle donnera l’oubli,
Pardonnant vos péchés, pour une nouvelle vie.

Le loup garou des landes.
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