Netgothfr - Chroniques



N°: 58

THE CRAMPS + TONY TRUAND

23 Septembre 2003, L'Elysée Montmartre, Paris (75)


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(Photos, vidéos, et chronique par Richter)


Après The Exploited en avril dernier, c'était au tour d'un autre groupe mythique d'investir la scène de l'Elysée-Montmartre. Pleins feux sur ce concert des Cramps, la légende punk/psychobilly new-yorkaise, ayant affiché complet comme il fallait s'y attendre.

La première partie, inattendue, était assurée par Tony Truand et ses Deux Solutions. Un trio de Rouen, des "Wampas du pauvre" diraient les mauvaises langues, mais qui aura tout de même réussi, en un set d'une petite heure, à conquérir une partie du public.


LE CONCERT DE THE CRAMPS





Enfin l'ouragan débarque. Un Lux Interior toujours aussi déjanté, frontman à l'impressionnante consommation de micros et de leurs pieds (les malheureux accessoires finissant généralement au bout d'une chanson ou deux tordus, cassés, jetés, voir... mangés), et proche de son public en descendant à plusieurs reprises de scène pour venir chanter dans la fosse.

Autant d'énergie dépensée cela donne soif, Lux avait donc tout naturellement apporté avec lui une bouteille de vin, s'en offrant à plusieurs reprises de copieuses rasades, recrachant souvent son breuvage, le bavant même parfois. Dans un esprit civique de recyclage des verres usagés, la bouteille une fois achevée s'est rendue utile une ultime fois: brisée, son tesson a servi à lacérer le pantalon en sky de Lux, dévoilant ses jambes, les lambeaux restants peinant d'ailleurs à cacher son intimité.

Le reste du quatuor, bien qu'un peu effacé devant le charisme exubérant de Lux, s'imposait tout de même. La froide et inaccessible beauté de Poison Ivy, aux riffs de guitare aussi ravageurs que son physique semblant échapper au temps, un bassiste posé s'avérant être une véritable galerie de tatouages (Lux attirant d'ailleurs à un moment l'attention du public sur l'un deux), et un batteur au look rahanesque, tatouages tribaux et collier de griffes de rigueur.




Quant au set, il était assurément efficace. Le point culminant aura bien sûr été le "Sex, Drugs & Rock'n'roll" aussitôt enchaîné du "Surfin'Bird" repris des Trashmen, déchaînant une bonne moitié de la salle dans un pogo aux allures de danse de Saint-Gigue. Le finish aura vu un Lux singeant King Kong escaladant les enceintes, et réduisant en miette la malheureuse batterie.

En somme une soirée pleine d'énergie. "C'était mieux avant" diront peut-être certains nostalgiques, les Cramps ont quant à eux dit à leur façon qu'après trois décennies, ils étaient très loin d'être has been.


LES VIDEOS
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LE CONCERT DE THE CRAMPS




Tschüß !

RICHTER

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