Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Pričre de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.![]() (Photos et vidĂ©os par Richter, chronique par Neomorpheus) Waiting For Words... nouvel arrivant de la scène pop-rock tendance Electro ? Hummm, pas si nouveau que cela puisque le groupe fĂŞtait ce soir lĂ ses 14 ans d'existence. Par contre, nouveau sous les sunlights (encore tamisĂ©s) des magazines spĂ©cialisĂ©s, webzines ou webradios et, surprenant pour un groupe quasi inconnu, dĂ©ja repĂ©rĂ© par nos voisins Britons puisque le groupe y a donnĂ© 3 concerts en Juillet... Flashback sur le 2 avril donc, et le point de dĂ©part de cette aventure. Le duo revient donc sur scène après 5 ans d'absence scĂ©nique prĂ©senter pour la 1ère fois leur 4ème album, A Walk Through The Night, et nous promet quelques surprises... LE CONCERT DE WAITING FOR WORDS ![]() ![]() ![]() 21h, blackout dans une salle hĂ©las peu remplie (une soixantaine de personne) et dĂ©marrage de l'intro Healed, au beat mĂ©tronomique avec incursion d'un rappeur sorti droit des abĂ®mes et puis des visuels signĂ©s V-Form, autres revenants puisque ce studio graphique officia dans la scène techno tout au long des 90's. Le V-Jay est d'ailleurs sur scène avec le groupe, en vĂ©ritable acteur du set. 3D, vidĂ©os dĂ©tournĂ©es, fractales... V-Form passe en revue l'Ă©tendue de sa palette graphique, mais sans jamais tomber dans la frime. Des visuels Ă chaque fois adaptĂ©s aux thèmes des morceaux : Voyage, amour, espoir, sexe et rĂŞves. Le duo fait son arrivĂ©e sur Travelling Man aux infra basses techno, nappes planantes sur Beat Rock endiablĂ©. On sent les sicos tendus et un tantinet stressĂ©... qui ne le serait pas après 5 ans sans concert. Dès le 2nd morceau, le chanteur Nicholas s'adresse au public, prĂ©sente les morceaux avec humour... tout le monde se dĂ©tend sur un titre apparemment assez "sexe", traitant d'une Jeune Fille Qui Se Cherche Hummmm :) Basses entraĂ®nante sur rythme chaloupĂ©, attaque de cuivre et arpège de guitare bien sentis. Passage Ă la vitesse supĂ©rieure avec une reprise de David Bowie Ă laquelle hĂ©las manquent de bonnes grosses guitares. Cause I Do Believe, un de leur vieux titres voit le chanteur (Nicholas, dit Zen) se saisir d'une guitare "Il a bien fallu que je m'y mette" en rĂ©fĂ©rence au split du groupe 5 ans auparavant, qui vit les Waiting For Words voler en Ă©clat alors qu'il sortait un 3ème album imparfait, parfois brouillon mais prometteur de par la prĂ©sence de plus d'un titre tubesque, Falling On The 9th Moon. Si Zen reste scotchĂ© Ă sa guitare et un peu stressĂ©, la voix elle est maintenant chauffĂ©e et libĂ©rĂ©e et commence Ă s'affirmer. Nikos (clavier) se dĂ©tend et on sent le duo se lâcher sur le titre suivant Out Of Breath, morceau très organique et surtout très Ă©mouvant... un de ces fameux titres prometteur de Falling On The 9th Moon. Le groupe est maintenant totalement chaud lorsque Fred El Lute (ex-Mano Negra et oeuvrant Ă©galement au sein de P18), batteur du groupe entre 95 & 98 et de retour sous un statut "Guest", entre sur scène et s'installe derrière son kit de batterie Ă©lectronique. Les affaires sĂ©rieuses commencent avec le e single Above The Sky, une vraie bombe pop aux influences Curiste/New Order. La version live est aggrĂ©mentĂ©e de percu latinos du plus bel effet et les vidĂ©os ne sont pas sans rappeler l'ambiance du clib Sowing The Seeds Of Love de Tears For Fears. Suit un Here Comes The Shame (Ă©galement dispo sur le e single) endiablĂ©, une batterie quasi industrielle entre coupĂ© de break percutants le tout sur une ligne guitare tantĂ´t bluesy tantĂ´t U2esque. Ce titre est une tuerie ! Ambiance plus dance avec un autre vieux titre, Tranquility aux percus TR808 et grosses infra basses. Zen fait son Moby en passant allĂ©grement du chant Ă la guitare ou au clavier... Retour au dernier album avec un titre Jazz/Rock/Funk surprenant, Joy, suivi, pendant que Fred retourne en coulisse, d'une cover de Depeche Mode The Sun & The Rainfall assez impressionnante. Si la version e-single Ă©tait plutĂ´t sympathique et bien faite, l'apport d'une section guitare faite dĂ©coller le morceau. The Edge (encore lui) faisant le jam avec Gore ? On redescend un peu pour un titre au climat plus atmosphĂ©rique, Heal. Cette fois le groupe nous livre une trip-Pop progressive assez sĂ©duisante. Le final aux basses tranchantes et choeurs hypnothiques, le tout illustrĂ© de superbes projections, nous emmènent pour ce voyage dans la nuit. Le public fait du bruit, reprenant les choeurs de fin. On continue dans le registre ballade atmosphĂ©rique et un retour d'El Lute aux percus, pour un Resign très... relaxant ! Et alors que l'on se sentait preque planer sur un nuage, la tuerie du concert est lĂ pour nous en foutre un en pleine poitrine, Waiting For You. Un duo virtuel avec une certaine Soe_V (par ailleurs au choeurs et auteur de Above The Sky, co-compo de ce Waiting For You), roulement de toms endiablĂ©s pour virer au tabla Ă mi parcours, guitare tantĂ´t mĂ©lodique tantĂ´t rythmique wah-wha, break trance qui voit un Zen se libĂ©rer totalement et s'affirmer dans son role de performer Rock... C'est comme le vĂ©lo, mĂŞme avec les annĂ©es, ça ne s'oublie pas ! 1er rappel et une surprise, une autre cover de Depeche Mode, Enjoy The Silence. Le groupe s'est basĂ© sur une cover/remix instrumentale produite par un dĂ©nommĂ© Stone Cold, par ailleurs co-producteur de l'album des Waiting. Le mĂ©lange Percu Latinos/Pop Dance et sons de synthĂ©s bizarroĂŻdes est dĂ©tonnant. Un break de folie ("Tout Ă l'honneur de Stone Cold, il a quasiment fait tout le boulot sur ce titre" nous prĂ©cisera Zen avec humilitĂ© un peu plus tard) En 2nd et dernier rappel, ils re-joueront Here Comes The Shame & Above The Sky. C'est avec la sensation d'avoir fait un voyage un peu hors du temps que l'on voit la salle se rallumer. Presque trop court (alors que le concert a durĂ© pres de 2 heures !). On les retrouve en backstage. Accueil chaleureux, tournĂ©e pour tout le monde, distribution de CDs... Le contraste entre le Performer tout de cuir vĂŞtu maĂ®trisant son public et le quasi timide Nicholas, gĂ©nĂ© par mes compliments, est saisissant. Je ne sais trop quoi penser... Ai je assistĂ© Ă la naissance d'un truc qui va faire pas mal de bruit ou au chant du cygne d'un Ă©nième groupe underground qui a voulu Ă©crire la dernière page de son livre en beautĂ© ? Je penche plus pour la 1ère option. Ce groupe a tout pour rĂ©ussir : les compos, des textes pas cons (comme quoi on peut Ă©crire intelligemment en anglais), un charisme, une couleur assez unique et puis toutes les qualitĂ©s requises : de très bons musiciens, humbles mais dĂ©terminĂ©s, gĂ©nĂ©reux tant sur scène qu'en dehors, soudĂ©s... Les Waiting For Words, finalement, n'attendent finalement qu'une chose : Vous ! La setlist : Healed Intro, Travelling Man, High, I'm Afraid Of Americans, Cause I Do Believe, Out Of Breath, Above The Sky, Here Comes The Shame, Tranquility, Joy, The Sun & The Rainfall, Heal, Resign, Waiting For You. Rappel 1 : Enjoy The Silence. Rappel 2 : Here Comes The Shame, Above The Sky. Neomorpheus LES VIDEOS (Clic droit et "Enregistrer la cible sous" conseillĂ© / Right clic and "Save target as" recommended) Ces extraits vidĂ©os sont Ă titre d'illustration et leur qualitĂ© sonore n'est pas reprĂ©sentative du groupe en concert / These small video excerpts are for promotional use only and the low-fi sound is not representative of the band quality in live !LE CONCERT DE WAITING FOR WORDS ![]() TschĂĽĂź ! RICHTER |